- Une érosion de la syndicalisation : entre 1980 et 2012, le taux moyen de syndicalisation est passé de 33% à 17 % (OCDE) et de 18% à 7,7% (France),
- Toutefois, le secteur public reste un bastion syndical : 16,7% de fonctionnaires syndiqués,
- Lien avec la précarisation : seuls 3% des CDD et 0,9% des intérimaires sont syndiqués !
2- En réalité : un système français fondé sur l’extension des accords collectifs
- Un taux de syndicalisation très faible mais un taux de couverture des salariés par des conventions collectives un des plus élevés de l’OCDE (93% contre 56% en moyenne pour les pays de l’OCDE),
- Les accords de branches s’appliquent à des entreprises qui ne sont pas adhérentes de l'une ou des organisations patronales signataires de cet accord,
- Or, dans certains pays, à l'inverse, l'extension des accords collectifs est inexistante (Canada, Danemark, Etats-Unis, Irlande, Suède, etc.) : les salariés ont donc intérêt à se syndiquer !
Conclusion : en France, le système de relations sociales n’incite pas à la syndicalisation !